Aide d’urgence pour Dori (Burkina Faso)
Le Burkina Faso est le premier pays en Afrique, et le deuxième pays au monde, le plus touché par le terrorisme en 2022 avec 310 incidents terroristes qui ont occasionné 1135 morts et 496 blessés. C’est ce qui ressort de l’Indice mondial du terrorisme (GTI), un rapport publié en 2023 par l’Institut pour l’économie et la paix (IEP).
Face à cette crise humanitaire, Échanges Sahel réoriente ses actions vers l’aide d’urgence pour les « personnes déplacées internes » (D.P.I.) de Dori en lançant régulièrement des appels aux dons. Ces dons, ainsi qu’une aide d’urgence de la ville d’Annecy et une attribution des fonds propres de l’association, ont permis d’apporter :
- En juillet 2022 : une aide alimentaire et de produits de première nécessité à plus de 900 bénéficiaires ;
- En septembre 2022 : la construction de 8 blocs latrines-douches-puisards (+ kits d’entretien) et des actions de sensibilisation aux bonnes pratiques d’hygiène pour 142 bénéficiaires.
En 2023, l’action de soutien d’Échanges Sahel se concrétise par la formation à la savonnerie des femmes déplacées, souvent veuves – activité génératrice de revenus.
Echanges Sahel a mandaté l’association ADES (Association Développement Endogène Solidaire) pour organiser la distribution de produits de première nécessité, en lien étroit avec le service de l’action sociale de la commune de Dori.
Envoyez votre don par chèque à Echanges Sahel, Hôtel de ville, place Gabriel Fauré, BP249, F – 74942 Annecy-le-Vieux.
Ce don vous donne droit à une réduction d’impôt égale à 66% du montant versé, dans la limite de 20% du revenu imposable. Un reçu fiscal vous sera envoyé par Echanges Sahel.
TRACT – Relayer l’appel aux dons d’Echanges Sahel dans votre entourage.
Le terrorisme au Burkina Faso en 2023
Le Burkina Faso est confronté à des attaques terroristes de plus en plus fréquentes depuis 2017, entraînant des déplacements internes des populations. Ces violences viennent aggraver la situation de crise multiforme que subissent les habitants : pauvreté, inégalités, insécurité alimentaire, instabilité institutionnelle et changement climatique.
Actuellement, près de 2 millions de personnes déplacées internes (PDI), soit 10 % de la population du Burkina Faso, dont 60 % d’enfants, ont fui ces violences. La ville de Dori, qui compte 35.000 habitants, accueille maintenant près de 90.000 PDI, avec pour conséquences une insécurité alimentaire, des difficultés d’accès à l’eau, à l’hygiène, à la santé
etc. aggravées par le sabotage de nombreuses infrastructures routières et d’alimentation en eau perpétré par les groupes armés terroristes cherchant à contrôler cette région sahélienne du Liptako-Gourma, situé aux frontières du Burkina Faso, du Mali et du Niger (zone dite « des 3 frontières »).